Quantcast
Channel: GROUPE SOS
Viewing all 717 articles
Browse latest View live

En finir avec les violences sexuelles dans le monde

$
0
0

stand speak rise upLes 26 et 27 mars derniers avait lieu la conférence internationale « Stand Speak Rise Up ! » à Luxembourg.  Organisé à l'initiative de SAR la Grande Duchesse de Luxembourg, avec l'aide précieuse de Chékéba Hachemi, Présidente et Fondatrice d’Afghanistan Libre, le forum a donné la parole à plus de 50 femmes du monde entier, ayant survécu à de violences sexuelles, pour qu'elles puissent s'exprimer et témoigner.

Des Leaders de tous horizons se sont réunis

Les 26 et 27 mars, à l’occasion de la conférence internationale « Stand Speak Rise Up! » de Luxembourg, Son Altesse Royale la Grande Duchesse a rassemblé autour d’elle des leaders mondiaux venant des secteurs public, privé, des ONG et du monde juridique et académique, aux côtés de hauts représentants d’organisations nationales et internationales. Le forum a réuni des acteurs engagés sur le terrain ou dans la recherche de solutions et des survivantes des violences sexuelles. Pendant 2 jours, ces femmes ont échangé avec les participants dans le but de créer de nouveaux partenariats, d’élargir le champ des initiatives existantes et d’identifier des solutions innovantes et à long terme, pour mettre fin aux violences sexuelles dans les zones sensibles.  

Le GROUPE SOS et Afghanistan Libre répondent présent. 

Chékéba Hachemi, Présidente et Fondatrice d'Afghanistan Libre, et Jean-Marc Borello, Président du Directoire du GROUPE SOS, ont participé à ce sommet international. La condition féminine et l'égalité femmes-hommes sont des sujets pour lesquels le Groupe est engagé et agit en faveur des droits des femmes. C'est notamment le cas de l'association Afghanistan Libre, qui favorise l’accès à l’éducation, à la santé et à des formations professionnalisantes au plus grand nombre de filles et de femmes afghanes pour leur permettre d’acquérir leur indépendance.

> En savoir plus sur Afghanistan Libre

> En savoir plus sur les initiatives développées par le GROUPE SOS en faveur de l’égalité femmes-hommes et des droits des femmes.

 

 

stand speak rise up
 

De Paris à Kourou, les Rencontres avec le GROUPE SOS ont débuté

$
0
0

Cette année a lieu la 9e édition des Rencontres avec le GROUPE SOS. 2019 marque également les 35 ans du GROUPE SOS. Pour l’occasion, cette nouvelle édition des Rencontres revêt un format spécial : au lieu d'un mois, nos établissements vous ouvrent leurs portes tout au long de l’année. Retour sur quelques-uns des premiers événements qui se sont déroulés depuis le début de l’année.

cin halte23 janvier | Inauguration de Cin'Halte

Ouvert toutes les nuits de 20h à 8h, le CIN'HALTE accueille chaque soir jusqu'à 40 personnes en situation de grande précarité. L'établissement a été inauguré le 23 janvier, en présence notamment de Marie Villette, Directrice Générale du Parc de la Villette ; de François Dagnaud, Maire du 19e arrondissement de Paris ; et de Phillippe Mazenc, Directeur Général adjoint de la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Hébergement et du Logement (DRIHL) Ile-de-France. Parrains de l'opération, le producteur Dominique Besnehard et l'acteur Grégory Montel étaient également présents lors de la cérémonie d'inauguration.

13 février | Parrains Par Mille (Paris)

rencontres Parrains par Mille

L’association de parrainage de proximité Parrains Par Mille a proposé aux visiteurs deux conférences sur le thème « Des solutions pour mieux vivre sa scolarité ». Lorraine Drevon (Présidente de l'école Etre et Savoir) et Sandra Martin (Enseignante en élémentaire) étaient présentes pour échanger avec les parrains et marraines sur les outils simples et efficaces pour accompagner leurs filleuls dans leur scolarité. L’entrée en classe de 6ème étant une étape difficile pour certains enfants, Jean-Louis Auduc est quant à lui intervenu pour donner les pistes en faveur d’une intégration optimale des jeunes au collège. Au programme également ? Des ateliers dessin et maquillage et un goûter pour les petits et les grands.

rencontre LVA les Acacias14 février | LVA Les Acacias (Guyane)

De l’autre côté de l’Atlantique, nos établissements ouvrent aussi leurs portes au public. En Guyane, le Lieu de vie et d’accueil (LVA) Les Acacias accueille des adolescents dans le cadre de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et favorise leur insertion dans la société. L'établissement a proposé aux visiteurs de venir découvrir ses activités autour d’un déjeuner. L’occasion aussi d’échanger avec les jeunes accueillis.

rencontre poitou19 février | EHPAD Le Château du Poitou et l’EHPAD L’Oasis (Seine-et-Marne et Seine-Saint-Denis)

En présence d’élus de Neuilly-sur-Marne et de Villevaudé, des résidents et de leurs familles, les Journées portes ouvertes de ces deux Etablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) étaient l’occasion de présenter le GROUPE SOS, et notamment ses activités en faveur du grand âge.

Anciennement gérés par la SNCF, les EHPAD L’Oasis, Le Château du Poitou, Les Verdaines et Les Gloriettes ont rejoint le GROUPE SOS en janvier.

Du 22 février au 8 mars | YSOS (Orne)    

Sur plusieurs jours, YSOSassociation spécialiste de l’innovation sociétale pour l’inclusion équitable et durable de chacun, a invité les habitants de la ville de l’Aigle (Orne) à exprimer leurs idées et leurs solutions pour favoriser l’inclusion des femmes dans la société d’aujourd’hui et de demain. Jusqu’au 4 mars, l’association a proposé des murs d’expression temporaires. Mairie, école, hôpital, Maison des jeunes et de la culture de la ville… Grâce à des murs post-its, les habitants de l'Aigle ont pu prendre la parole. Le 8 mars, YSOS a restitué les contenus des post-its au micro de la Web Radio Kollectiv, une radio associative, aux côtés de lycéens et de bénéficiaires d’YSOS.

22 février | CAARUD Yucca (Seine-Saint-Denis)

Lors de leur Journée portes ouvertes, l’équipe du CAARUD Yucca a présenté le matériel de Réduction des risques et des tests rapides pour les usagers de drogue qu’elle accompagne. Les participants ont également pu échanger sur l’évolution des problématiques sanitaires rencontrées ces dernières années.

16 mars | Lieu d’accueil enfants-parents « Les Samedis en Famille » (Paris)         

Jeux pour enfants, ateliers pour les petits et les grands, moments d’échanges… L’équipe de l’établissement a proposé des activités ludiques autour d’un buffet convivial. L'éducatrice de jeunes enfants Sylvina Coute et la psychologue Marine Beaumer étaient à l'écoute pour répondre aux éventuelles questions sur la parentalité et le développement de l'enfant. Inspiré des maisons vertes de Françoise Dolto, le Lieu d’accueil enfants-parents accueille les familles avec leurs enfants un samedi sur deux, en alternance au sein des crèches la Maison de Gavroche (Paris 19ème) et la Souris Verte (Paris 15ème).

rencontres Les Maraichers20 mars | Inauguration du Multi-accueil Maraîchers (Paris)

Le Multi-accueil Maraîchers a ouvert ses portes à l’occasion de son inauguration. L’événement s’est déroulé en présence notamment de Frédérique Calandra, Maire du XXe arrondissement de Paris ; de Patrick Bloche, Maire adjoint de Paris délégué à l’Education, à la petite enfance et aux familles, à l'organisation et au fonctionnement du Conseil de Paris ; et de Jacques Baudrier, Conseiller de paris délégué à l’architecture, constructions publiques et grands projets de renouvellement urbain. Ouverte fin 2018, cette crèche propose 66 places. Son ouverture marque un tournant dans le renouvellement urbain et la vie du quartier Maraîchers.

23 mars | Hôpital et EHPAD de Château-Salins (Moselle)

Une journée sous le signe du printemps. Les résidents et équipes ont accueilli les visiteurs qui ont pu découvrir les modes d’accompagnement proposés par l’EHPAD et l’Unité de soins de longue durée de l’Hôpital de Château Salins. Ils ont ensuite pu profiter d’un spectacle musical intergénérationnel.     

rencontre Josephine25 mars | Salon de beauté Joséphine (Paris)

L'association Joséphine favorise l'insertion sociale et professionnelle des femmes à travers les soins de beauté et le bien-être. Les visiteurs ont pu découvrir le parcours unique et innovant que l’équipe propose aux femmes en situation de fragilité. Projection d’un film documentaire, exposition photo, présentation de l’étude d’impact social de Joséphine, cocktail… De nombreuses activités ont été organisées.

 

rencontres saint saens

26 mars | EHPAD Camille Saint-Saëns (Seine Saint-Denis)

L'EHPAD Camille Saint-Saëns a fêté ses 25 ans. A cette occasion, une exposition photos a été présentée aux participants et un jardin partagé a été inauguré. Les résidents de l’établissement peuvent désormais prendre soin des plantes aux côtés des habitants d’Aulnay-sous-Bois et des résidents d’un Etablissement et services d’aide par le travail (ESAT) voisin. Un exemple de plus qui prouve que nos établissements sont des lieux d’accueil, chaleureux, ouverts sur leur environnement.

Venez-nous rencontrer !

Pour le GROUPE SOS et ses 550 établissements et services, agir au quotidien au service de nos bénéficiaires et plus largement en faveur d’une société inclusive nécessite de faire connaître ce que nous faisons. C’est l’objectif des Rencontres avec le GROUPE SOS. Nos innovations, nos engagements, mais également la transversalité de nos projets doivent être portés auprès de tous. Pour cette édition spéciale 35 ans, les Rencontres ont lieu toute l'année, partout en France et en Outre-mer. Consultez le programme en ligne des Rencontres pour vous renseigner sur les événements proches de chez vous !

 

 

Participez à la lutte contre la précarité énergétique

$
0
0

GROUPE SOS Solidarités lance une expérimentation nudge au Centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) Hôtel social Le Marais (Paris). L’objectif : innover grâce aux sciences comportementales pour faciliter l’appropriation par tous « d’éco-gestes » permettant de réduire durablement les factures d’énergie.

chrsPrécarité énergétique : le constat de GROUPE SOS Solidarités

GROUPE SOS Solidarités propose des solutions d’hébergement et de logement réparties dans 84 établissements et services. L’association prend en charge les frais énergétiques des personnes accompagnées pendant toute la durée de leur hébergement. A leur sortie du dispositif et dès leur accès à un nouveau logement, mais aussi dans les dispositifs de logement, ces personnes règlent leurs propres factures. Faibles revenus, passoires thermiques, mais aussi parfois mauvaises pratiques… Elles peuvent très vite ne plus être en capacité de se chauffer ou de payer leurs factures d’énergie.

Changer les comportements pour faire baisser la facture

nudgeSuite à ce constat, GROUPE SOS Solidarités va mener une expérimentation s’appuyant sur le nudge (qui signifie « coups de pouce » en français). Cet outil, issu des sciences comportementales et développé dans les années 2000, vise à interroger la pertinence de nos comportements. La méthodologie permet de comprendre le processus de décision et influer sur les facteurs qui interfèrent pour que le choix le plus pertinent soit adopté. Comprendre le processus de décision des individus permet de donner un « coup de pouce » aux bons moments à travers des stickers, jeux ou simplifications du passage à l’acte et générer les bonnes pratiques.

L’expérimentation sera menée au Centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) Hôtel social Le Marais. Ouvert depuis 2000, l’établissement héberge des personnes sans-abri et les accompagne vers une insertion sociale et professionnelle durable.

Ce projet collectif rassemblera les personnes accueillies au CHRS, les travailleurs sociaux, mais aussi des spécialistes de la précarité énergétique, pour transmettre de façon durable les bonnes pratiques permettant de bien vivre dans son logement et de maitriser sa consommation d’énergie. Les résultats de ce travail collectif seront ensuite mis à disposition des associations, réseaux, professionnels travaillant à la lutte contre la précarité énergétique. L’expérimentation sera menée par le dispositif Impact Nudge, un outil développé par GROUPE SOS Consulting, l'activité de conseil du GROUPE SOS.

chrsLa campagne de crowdfunding

GROUPE SOS Solidarités lance une campagne de financement participatif pour réunir les 35 000 euros nécessaires pour mener l’expérimentation. La campagne de dons est accessible sur Les Petites Pierres, une plateforme dédiée aux projets de lutte contre le mal logement. Pour chaque euro donné, la Fondation Somfy complète un euro.

>> Retrouvez la campagne ici

A propos de GROUPE SOS Solidarités

GROUPE SOS Solidarités développe des actions solidaires auprès de personnes précaires, souffrant d'addictions, atteintes du VIH, en situation de handicap, sans-abri ou mal logées, LGBT+, migrantes, travailleuses du sexe... GROUPE SOS Solidarités est l’un des huit secteurs du GROUPE SOS.

>> En savoir plus

 

 

La Fabrique Aviva - Soutenez nos projets innovants en quelques clics

$
0
0

Chaque année, le concours La Fabrique Aviva propose à des projets répondant à un enjeu sociétal fort de grandir et d'augmenter leur impact. Cette année, vous avez jusqu’au 3 juin pour soutenir les structures et projets du GROUPE SOS en lice. Pour cela rien de plus simple : cliquez, connectez-vous et votez !

Qu’est-ce que la Fabrique Aviva ?

fabrique avivaLa Fabrique Aviva offre une aide financière aux idées entrepreneuriales à la fois utiles et innovantes. Elle souhaite soutenir le développement de l'économie sociale et environnementale et être un catalyseur de l'innovation citoyenne. La Fabrique Aviva est également une aventure humaine. Plus originaux les uns que les autres, les lauréats doivent relever quelques défis : présenter leurs projets, mobiliser une communauté, apprendre à pitcher… Une expérience riche en apprentissage.

Les projets des participants doivent s’inscrire dans une des 4 thématiques suivantes :

  • Alimentation et Santé : aider à vivre mieux dans un monde où la pollution, l’appauvrissement du sol et les problèmes de nutrition poussent à nous adapter.
  • Environnement et Transition énergétique : préserver l’environnement et participer à la lutte contre le changement climatique, apporter des solutions à notre impact sur la biodiversité et adapter notre consommation énergétique.
  • Inclusion et Emploi : Rompre les barrières générationnelles, sociales, communautaires et favoriser la réinsertion professionnelle en redynamisant le bassin de l’emploi
  • Assurance responsable et Prévention : soutenir les solutions d’assurance innovantes de demain, qui bénéficieront à tous.

1000 projets ont été pré-sélectionnés, et ont accédé à la phase de vote.  Les 100 projets ayant remporté le plus de voix seront annoncés finalistes et seront présentés aux jurys régionaux. Ils sélectionneront les 12 meilleurs projets qui se présenteront devant le jury final le 11 juillet. En tout, 40 prix différents seront attribués.

Comment voter ?

votezDu 6 mai 2019 à 10h00 au 3 juin 2019 à 12h00, les internautes peuvent voter pour soutenir leurs initiatives préférées. Chacun dispose de 10 votes à répartir comme il le souhaite : soit en les attribuant à un seul et même projet, soit en les disséminant entre plusieurs idées. Les lauréats du concours bénéficieront du soutien et de l'accompagnement du dispositif La Fabrique Aviva pour développer leur projet.

Pour voter, c'est très simple. Il suffit de :

  • Créer un compte sur le site internet La Fabrique Aviva
  • Sélectionner le ou les projets que vous voulez soutenir
  • Cliquer sur voter

SOUTENEZ LES PROJETS DU GROUPE SOS

Cette année, trois projets portés par le GROUPE SOS ont été sélectionnés. Ces projets novateurs ont été imaginé par nos équipes, qui ont repéré des besoins sociaux et environnementaux en travaillant au quotidien sur le terrain. Découvrez-les et soutenez-les !

LA FERME AGROÉCOLOGIQUE DE L'ENVOL

Le besoin ?

Chaque année la demande en produits bio progresse deux fois plus rapidement que l'offre et le fossé se creuse d'année en année. Pour répondre à cette demande croissante, la France importe donc plus d'un 1/3 de sa consommation chaque année.

D'ici 2025, 40% des agriculteurs français partiront à la retraite et il va donc avoir une nécessité de renouvellement des actifs agricoles au national. Or la jeune génération (15-30 ans) a globalement une image négative des conditions de vie des agriculteurs, et ce, à juste titre sur plusieurs aspects : faible rémunération, mauvaise protection sociale, absence de congés, isolement, etc.

La question reste donc entière : qui nous nourrira demain ? C'est à partir de ce double constat écologique et sociétal qu'est né le projet de la Ferme agroécologique de l'Envol.

Pourquoi voter pour la Ferme de l'Envol ?

ferme de l envol

Portée par Fermes d'Avenir, la Ferme de l'Envol souhaite répondre au triple défi de : nourrir le territoire de manière locale en agriculture biologique tout en préservant les ressources naturelles et en assurant un salaire décent aux agriculteurs.

Cette ferme en polyculture élevage sera gérée par un collectif d’agriculteurs impliqués localement privilégiant l’agroécologie, la diversification des canaux de distribution et la formation de nouveaux agriculteurs. Les choix réalisés sur la ferme visent à sécuriser les revenus des agriculteurs et leur permettre de vivre décemment de leur travail. Ils produiront des fruits, des légumes, du fromage blanc et de la tomme issus de la transformation du lait des vaches sur la ferme ainsi que du pain provenant du blé cultivé sur l'exploitation. Les abeilles nous permettront également proposer du miel de qualité ! La Ferme de l’Envol sera aussi un lieu d’accueil du public : vous serez les bienvenus dès que la ferme ouvrira ses portes !

>> Voter pour ce projet !

SOS Canem-Felis

Le besoin ?

La majorité des structures médicales, sociales, médico-sociales et d’hébergement ne peuvent accueillir leurs usagers avec leurs animaux de compagnie. Ceux-ci doivent alors confier leur chat et/ou chien à un proche lorsqu’ils ne sont pas trop isolés, régler des frais de pension très coûteux ou l’abandonner définitivement à une association de protection animale.

Les personnes en situation de grande précarité ne pouvant confier leur animal et refusant de l’abandonner, renoncent alors à une solution de soins, d’accompagnement et/ou d’hébergement : conséquence directe de l’inadaptation des solutions existantes.

Cette situation est bien évidemment très préjudiciable pour ces bénéficiaires qui voient leur situation médicale et/ou sociale se dégrader. Après avoir réalisé une étude des besoins auprès des services sociaux des structures médicales, médico-sociales, sociales et d’hébergement de la Gironde, le constat est clair : 95% des structures interrogées sont confrontées à la problématique de prise en charge des animaux de compagnie.

Pourquoi voter pour SOS Canem-Felis ?

sos canem felisSOS Canem-Felis est une pension pour 30 chiens et 20 chats dont les services sont personnalisés, les frais de pension adaptés aux ressources des propriétaires, dans le respect du bien-être de l’animal et favorisant le lien affectif avec son maître. SOS Canem-Felis propose tout simplement un lieu où les personnes dans le besoin n’ont pas à choisir entre « renoncer aux soins » ou « renoncer à son compagnon animal ».

D’une part, la pension vise à permettre aux personnes qui refusent des soins ou un accompagnement social, faute de solution de prise en charge de leur animal, d’accéder à une solution adaptée le temps des démarches. Grâce à cette pension, le résultat attendu est donc une amélioration de l’accès aux services sanitaires et sociaux des personnes en difficulté. D’autre part, l’objectif est de faciliter et soutenir le travail des professionnels des structures de soins, médico-sociales et d’hébergement, permettant la prise en charge effective de leurs usagers.

>> Voter pour ce projet !

IMPACT CAMPUS : FORMATION À LA TRANSITION

Le besoin ?

Le monde vit actuellement une transition économique, écologique et sociale profonde. Cette transition n’est pas nouvelle mais elle s’accélère et touche aujourd’hui tous les secteurs. Les nouvelles générations doivent être formées à ces thématiques et à la notion d’impact pour que les étudiants d’aujourd’hui deviennent des décideurs éclairés, responsables et acteurs de changement demain.

70% des étudiants pensent que le « développement durable est un sujet que les cours devraient intégrer et promouvoir de façon active ». 28 000 : étudiants ont signé le « manifeste pour un réveil écologique », demandant que leurs formations et leurs futurs employeurs prennent en compte l’urgence des enjeux climatiques et sociaux.

impact campusPourquoi voter pour Impact Campus ?

Notre ambition est de former tous les étudiants aux enjeux de la transition écologique et sociale, pour qu’ils puissent les comprendre et les intégrer dans leur métier, futur ou actuel. Impact Campus agit sur la formation et ce moment est crucial pour l’accomplissement personnel et professionnel de l’étudiant.

Impact Campus conçoit et dispense des cours sur les enjeux de la transition écologique et sociale et sur l’engagement citoyen. Ce dispositif propose des formations hybrides qui mixent elearning et présentiels en pédagogies actives. Les étudiants deviennent ainsi acteurs de leur apprentissage pour comprendre le monde qui les entoure, développer un esprit critique, des réflexes entrepreneuriaux et acquérir des compétences essentielles pour leur employabilité.

>> Voter pour ce projet !

 

 

Dans les coulisses du GROUPE SOS

$
0
0

Des activités très diversifiées, un modèle économique unique, une myriade d’établissements… Le GROUPE SOS fait figure d’ovni. Mais comment ce Groupe a-t-il pu, en 35 ans, prendre la forme qu’il a aujourd’hui ? Le Groupe est-il riche ? Pourquoi avoir développé un patrimoine immobilier ? Dans une interview vidéo, David Morel, Membre du Conseil de Surveillance de notre coopérative immobilière, répond aux questions que posent notre modèle, et revient sur son rôle d’Administrateur du GROUPE SOS.

David, 46 ans, a rejoint l’aventure du GROUPE SOS il y a plus de 20 ans. Il a vu le Groupe grandir, se transformer. « Entre les 20 que nous étions dans les années 90-95, et les 18 000 aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on va vite, que c’est un Groupe rapide » souligne-t-il. Selon lui, il y a deux facteurs qui expliquent principalement cette croissance : « une volonté permanente d’innovation » et la capacité du Groupe à « assembler des professionnels de terrains et des profils plus gestionnaires ». « L’alchimie actuelle semble simple, mais elle ne l’a pas toujours été » ajoute-t-il. « Je me souviens dans les années 95 des premiers comités directeurs qui ont permis d’assembler des professionnels qui avaient des approches totalement différentes et, petit à petit, de les amener à travailler ensemble et à créer de l’innovation. »

David Morel éclaire plusieurs aspects de la gestion du GROUPE SOS. Il explique pourquoi il est important pour nos associations d’avoir un Groupe solide pour acquérir leurs murs et à quoi correspond le chiffre d’affaires du GROUPE SOS. Il évoque également son rôle en tant qu’administrateur. « Mon rôle, peut-être plus particulier depuis ces 26 ans, est de veiller à ce que l’esprit ne se tarisse pas ». « C’est de veiller à ce que personne ne soit jamais au bout de son histoire » conclut-il. 

 

  •  

> Découvrez les coulisses du GROUPE SOS sur notre chaîne Youtube

 

 

GROUPE SOS Consulting fête son premier anniversaire

$
0
0

Lancé pour regrouper et valoriser l’ensemble des compétences du GROUPE SOS et accroître l’impact global du Groupe en partageant de son expertise, GROUPE SOS Consulting fête son premier anniversaire. Retour sur une année de projets et sur les enjeux à venir.

groupe sos consultingAvec une dizaine de missions en cours et une présence dans 6 pays répartis sur 4 continents (Etats-Unis, Chine, Argentine, Roumanie, Ile Maurice) l’activité se développe activement en France comme à l’international. Constitué autour d’un noyau dur d’une douzaine de consultants de 5 nationalités différentes, GROUPE SOS Consulting s’appuie sur l’ensemble des expertises métiers du GROUPE SOS pour réaliser ses missions, y compris les consultants des cabinets de conseil faisant partie du Groupe tel qu’Auxilia, Chronos et l’Agence du Mouvement UP.

Nouvelle année, nouveaux défis !

L’objectif pour cette deuxième année : poursuivre la croissance des projets à l’international et renforcer notre impact auprès des grands groupes français. Yohann Marcet, directeur de GROUPE SOS Consulting, témoigne.

yohann marcet « Nous sommes aujourd’hui sur un partage équilibré entre nos interventions auprès des entreprises et celles auprès de partenaires publics, notamment à l’étranger. Notre objectif est d’augmenter le nombre de nos missions en matière de stratégie RSE, de création de valeur partagée et d’amélioration des politiques RH aux côtés des grands groupes, et de poursuivre en parallèle les projets de co-développement à l’international, notamment en matière d’insertion professionnelle des publics en difficulté et de création de structures médico-sociales.

Nous nous apprêtons par ailleurs à organiser une série de conférences thématiques en lien avec les approches méthodologiques que nous avons développées ces derniers mois. L’une verra intervenir nos experts de la mesure d’impact, une autre sera dédiée aux fragilités en entreprise en partenariat avec Escale, une autre à la gestion du fait religieux avec Artemis, une dernière sera dédiée à l’innovation sociale dans l’open innovation avec GROUPE SOS Pulse. Nous comptons en faire de même un peu plus tard dans le domaine de la santé avec l’ONG Santé Sud et sur les questions de transformation environnementale et écologique avec Fermes d’Avenir.

Cette première année a été passionnante, et a démontré combien nos expertises peuvent être utiles à une très grande diversité d’acteurs, en France comme à l’international. Le potentiel de développement de GROUPE SOS Consulting est sans aucun doute très important, et cette activité de conseil deviendra certainement une activité de plus en plus centrale au sein du GROUPE SOS dans les prochaines années.

L’enthousiasme dont témoignent les salariés du groupe pour partager leur savoir-faire me laisse aussi penser que cette activité peut jouer un rôle moteur pour l’engagement des équipes tout comme pour la capitalisation et la diffusion de nos savoir-faire en interne. »

Vous voulez en savoir plus sur GROUPE SOS Consulting ? Rendez-vous sur leur site internet !

un an de groupe sos consulting

Journée mondiale des réfugiés : demandez le programme !

$
0
0

À l’occasion de la Journée Mondiale des Réfugiés, le 20 juin, les établissements de GROUPE SOS Solidarités se mobilisent partout en France pour mettre en lumière leurs actions et déconstruire les préjugés sur l'asile, à travers des formats d'événements variés. En voici quelques uns.

UP Pro "Traumatisme et exil : enjeux et espoir"up_pro

A l’occasion de la Journée Mondiale des Réfugiés et en partenariat avec KissKiss BankBank, les UP Pro vous proposent de découvrir les principaux enjeux qui jalonnent le parcours d’un demandeur d’asile : de l’arrivée et du passage par des campements informels, au séjour en CADA jusqu'à l’entretien à l’OFPRA, déterminant pour l’octroi d’une protection.

le sport pour se rapprocher

Organisée par la Direction interministérielle à l'accueil et à l'intégration des réfugiés, et l'Association Ovale Citoyen proposent un événement sur le thème de l'intégration par le sport. Au programme : un tournoi de foot et de rugby, crossfit, initiation capoeira, boxe française, stands associatifs. Ce projet est ouvert à tous et vise à rassembler une diversité de personnes : agents des institutions partenaires, travailleurs sociaux, bénéficiaires de la protection internationale. Des rencontres sportives ont aussi lieu partout ailleurs : un tournoi de foot inter associatif organisé par YSOS à Evreux, une coupe des CADA de beach-volley à Sète, ou encore un match de foot entre jeunes, seniors, demandeurs d’asile et chefs d’entreprise à Mées. 

atelier beauteSe retrouver autour de la cuisine

Le Refugee Food Festival est un événement culinaire qui permet à des cuisiniers réfugiés d’avoir accès aux cuisines de restaurants afin de mettre en valeur leurs compétences à travers de savoureuses collaborations. Les équipes du Refugee Food Festival sont venus présenter aux réfugiés du Centre d'hébergement d'urgence (CHU) Pyrénées leur projet. Plusieurs réfugiés du Centre d'hébergement d'urgence (CHU) Pyrénées, participent à cet événement. Enfin, en Normandie, les amateurs d’échange interculturels et de gastronomie ne seront pas déçus par les ateliers « cuisine du monde » proposés par YSOS.

Le CPH Boucles-de-Seine, l'HUDA de Sartrouville et le CPH de Libourne vous ouvrent leurs portes

A l'occasion de la Journée mondiale des Réfugiés et des Rencontres avec le GROUPE SOS, les équipes du Centre provisoire d'hébergement (CPH) Boucles de Seine et de l'HUDA de Sartrouville (Yvelines) vous donnent rendez-vous pour une journée d'échanges et de convivialité. Au programme : la présentation des activités des deux établissements pour accompagner les réfugiés, des animations ludiques, ou encore la présentation du Plaidoyer Habitat et Action sociale, remis en mars par Chantal Mir, Directrice Générale du Pôle Habitat et action sociale de GROUPE SOS Solidarités, à Julien Denormandie, Ministre de la Ville et du Logement. A Libourne en Gironde, le CPH vous ouvre également ses portes. Au programme ? Des échanges autour des parcours d’exil, la procédure d’asile et l’accompagnement proposé au sein de l'établissement.

Une journée pour prendre soin de soi

A Biscarosse (Landes), un atelier de socio-esthétique est proposé pour les hommes comme pour les femmes. Organisé en partenariat avec la Fondation L'Oréal et l'Agence du Don en Nature, ce projet réunit les travailleurs sociaux et la secrétaire du Centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA) Grands Lacs, des socio-ethéticiennes de la Fondation L'Oréal, mais aussi bien-sûr les visiteurs et les demandeurs d'asile accompagnés par l'établissement. Le matin, un atelier de soins de la barbe et du visage, avant un pique-nique sur la plage de Biscarosse. L'après-midi, un atelier «  Belles aux naturelles » est proposé pour les femmes (soin du visage et des mains avec des produits naturels).

parcoursTémoigner de son parcours

Un événement est organisé par la Préfecture des Landes le 20 juin. Des demandeurs d'asile, dont notamment ceux des CADA des Grands Lacs (Biscarosse) et CADA de Grand Dax (Dax) y participent et pourront évoquer leur parcours. L'objectif : valoriser leur parcours d’intégration. L’intervention des demandeurs d'asile sur leurs parcours est complété par le témoignage des professionnels  sur le travail préparatoire réalisé au sein du CADA pour préparer puis accompagner ce parcours.

A Nîmes, le 7e art engagé

Le CADA Luciole (Nîmes) s'engage dans le Festival de cinéma Exil et Frontières, du 22 au 25 juin. A cette occasion, un court métrage réalisé lors de l’atelier cinéma du CADA sera présenté lors de la soirée courts métrages. La projection sera suivie d'un échange avec le public sur le court-métrage, sur le parcours des demandeurs d'asiles et de l'accompagnement proposé par le CADA.

> Découvrez l'ensemble des événements

> Retour sur la précédente édition de la Journée Mondiale des Réfugiés

> En savoir plus sur GROUPE SOS Solidarités
 

Plaidoyer : les addictions se soignent aussi par la politique

$
0
0

Acteur historique de la lutte contre les addictions, le GROUPE SOS s’appuie sur 35 ans d’expertise pour porter aujourd’hui 3 propositions majeures pour changer le regard sur les addictions. Le Dr. Guy Sebbah, Porte-parole du Plaidoyer « Addictions », remis celui-ci le 18 juin à Marie-Pierre Rixain, Députée de l’Essonne et Vice-Présidente du Groupe d'études de Lutte contre les addictions, lors d’un événement au café Fluctuat Nec Mergitur à Paris.

Pourquoi ce plaidoyer ?

Aux Etats-Unis, les overdoses aux opioïdes tuent plus que les accidents de la route et les armes à feu réunis. Cette crise sanitaire plane-t-elle au-dessus de nous ? En France, c’est la première cause de mort par overdose.

Au-delà de l’obsolescence de la loi fondatrice de 1970, nous affirmons que l'amélioration de la prise en charge des addictions passera également par une grande réorganisation et une ouverture des dispositifs spécialisés vers le grand public. Cela entrainera alors un changement de mentalité et une prise de conscience, y compris du corps médical. La première porte d’entrée des Français vers le soin est le médecin généraliste. Quelles connaissances les médecins de ville, et les Français en général, ont-ils des traitements aux opioïdes et de ses conséquences ? Les médecins généralistes sont les premiers prescripteurs des opiacés, et cette crise touche tout le monde : ce sont de simples antidouleurs qui en sont l’origine. En s'appuyant sur les résultats du sondage « Les médecins généralistes et les addictions » réalisé par l’Ifop à la demande du GROUPE SOS, notre plaidoyer entend apporter des solutions pour mieux prendre en charge les personnes souffrant d’addictions et changer le regard de la société sur ces personnes.

Acteur historique de la lutte contre les addictions, le GROUPE SOS s’appuie sur 35 ans d’expertise et du sondage Ifop pour porter aux yeux de tous 3 propositions majeures pour changer le regard sur les addictions et effacer les stigmates.

Nos propositions :

plaidoyer addictions1. Dépénaliser l’usage et la possession pour usage personnel de toutes les drogues, et légaliser la culture, la vente et l’usage du cannabis dans le cadre d’un monopole public. Tous les malades doivent être traités de la même façon et la répression est un obstacle au soin des personnes ayant une addiction, démontrée inutile, coûteuse pour les finances publiques, créatrice de stigmatisation et d’exclusion : en clair, contreproductive. Concernant le cas particulier du cannabis, dont les Français sont parmi les plus grands consommateurs malgré une des politiques les plus répressives d’Europe, la légalisation sous monopole d’Etat permettrait à la fois le soin de ceux ayant une addiction, d’importantes recettes fiscales, l’assèchement du trafic et la mise en place d’une politique de prévention par les prix bien plus efficace, comme pour le tabac.

2. Créer 150 Plateformes Addictions sur le territoire en fusionnant les dispositifs existants, guichet unique facilement identifiable et accessible pour les usagers, leur entourage comme pour tous les professionnels de santé. Les dispositifs spécialisés dans la prise en charge des addictions développent des actions « hors les murs » et d’accompagnement ciblées et efficaces. Cependant, ces services restent cloisonnés. La distinction entre types de dispositifs est de moins en moins pertinente car leurs compétences se chevauchent pour répondre à la réalité des besoins. Certains milieux (scolaire, de l’entreprise) ont besoin d’un accompagnement et de formation dans la prise en charge de l’addiction, et demeurent sans interlocuteur clairement défini. La création d’un guichet unique permettrait de fusionner les expertises, et de proposer un accueil du public comme des professionnels nécessitant expertise et formation. Par ailleurs, chaque Plateforme Addictions pourrait gérer une Salle de consommation à moindre risque, lesquelles peinent à dépasser le stade expérimental malgré la preuve de leur efficacité pour les usagers comme pour la pacification de l’espace public.

3. Distribuer et informer sur les antidotes aux overdoses d’opiacés à base de naloxone, en ciblant l’ensemble du corps médical et le grand public. La crise des overdoses aux opiacés sévit en France, et le nombre de morts ne cesse d’augmenter. Un outil efficace de réduction des risques d’overdose aux opiacés existe, à base de naloxone, pouvant sauver des vies. Mais le manque de formation et d’information du corps médical en dehors des cercles de spécialistes ainsi que la mise à disposition de cet antidote très restreinte fait obstacle à sa distribution et à son utilisation, nous privant d’un remède utile et facile d’utilisation. Les médecins libéraux, premiers prescripteurs d’opiacés et premier point d’entrée dans le soin pour l’immense majorité des Français doivent disposer de l’information et de formations suffisantes pour pouvoir prescrire la naloxone, et les pharmacies en délivrer sans ordonnance à des prix accessibles.

> Découvrir le Plaidoyer Addictions

GROUPE SOS Solidarités

GROUPE SOS SolidaritesA GROUPE SOS Solidarités, nous croyons au concept de fécondité sociale : chaque individu a quelque chose à apporter à ses contemporains. Ainsi, nous déclinons le concept de solidarité au pluriel et développons des actions solidaires auprès de personnes précaires, souffrant d'addictions, atteintes du VIH, en situation de handicap, sans-abri ou mal logées, LGBT+, migrantes, travailleuses du sexe.

C'est par la recherche constante de solutions innovantes que nous parviendrons à faire reculer l'exclusion et la précarité.

guy sebbah

Dr. Guy Sebbah, Porte-parole du Plaidoyer Addictions

Médecin de formation, Guy Sebbah rejoint le GROUPE SOS en 2001, en tant que Médecin-Directeur de l’un de ses établissements. Il a ensuite exercé les fonctions de Délégué Régional Groupe Ile-de-France et a participé au développement des activités Solidarités, dont il a assuré la Direction. Guy Sebbah a occupé, entre 2015 et 2017, le poste de Délégué Général du GROUPE SOS et a accompagné le développement des secteurs Santé et Seniors. En 2017, il devient Directeur Général de GROUPE SOS Solidarités puis, en 2019, Membre du Directoire du GROUPE SOS - Solidarités.

Retour sur l'événement

Le 18 juin au Café Fluctuat Nec Mergitur, le Dr. Guy Sebbah a présenté les propositions portées par le Plaidoyer Addictions et l'a remis à Marie-Pierre Rixain, Députée de l'Essonne. Jean-Philippe Dubrulle, Chef de Groupe au département Opinion et Stratégies d'entreprise du Groupe Ifop, a analysé les résultats de l'enquête "Les médecins généralistes et les addictions", qui ont nourri notre réflexion autour de la prise en charge des addictions. Tour à tour, Jean-Pierre Couteron, Psychologue addictologue et Porte-parole de la Fédération Addiction, puis Christian Ben Lakhdar, Economiste de la santé, des drogues et des addictions, ont pris la parole pour apporter leur éclairage, avant de répondre aux questions du public.

 

plaidoyer addictions

Incubez votre projet grâce au Comptoir

$
0
0

Vous portez un projet à impact social et/ou environnemental positif ? Vous avez besoin de soutien pour sa structuration, son financement, challenger le modèle d’affaires et héberger votre équipe ? Inscrivez-vous avant le 2 juillet pour rejoindre la 7e promotion du Comptoir, l’incubateur de projets à impact social et environnemental du GROUPE SOS, destiné aux entrepreneurs/entrepreneuses engagé.e.s.

GROUPE SOS PulseLancé en 2014, Le Comptoir est un incubateur de GROUPE SOS Pulse situé à Montreuil en Seine Saint-Denis. Il s'adresse aux jeunes entrepreneurs âgés de 18 à 35 ans développant des startups innovantes. Le Comptoir vise à favoriser l'innovation et la création d’emplois locaux durables en soutenant les jeunes entrepreneurs souhaitant accélérer le développement de leur projet. Le Comptoir propose à ses jeunes porteurs de projets un suivi stratégique individuel, des formations collectives, du mentorat, une mise en réseau un espace de co-working. Depuis sa création, il a accompagné plus de 90 start-ups.

Aujourd’hui, le Comptoir recrute sa 7ème promotion d’entrepreneurs. Faites partie de l’aventure !

le comptoir programmeLe programme d’incubation

  • 6 mois intensifs d’incubation pour le développement de projets à impact social et/ou environnemental + 4 mois optionnels de suivi allégé
  • Un accompagnement à forte valeur ajoutée : coachings individuels par des experts en entrepreneuriat et ESS; mentorat, ateliers et formations collectifs, accès illimité aux locaux du Comptoir, évènements d’inspiration, accès privilégié aux solutions de financement.

La procédure de candidature

  • Clôture de l’appel à candidature le 2 juillet à 17h
  • Présélection et 1er entretien à distance (téléphone, Skype) du 3 au 11 juillet
  • Jury de sélection le 18 juillet
  • 1ère semaine de Septembre : début officiel de la 7ème promotion.

Critères de sélection et conditions

Le programme d’accompagnement s’adresse à des structures :

  • qui proposent une réponse à un enjeu social et/ou environnemental actuel,
  • qui ont besoin de soutien pour leur structuration, leur financement et les 1ers résultats,
  • dont l’offre de produit/service est déjà en partie développée/prototypée.
  • Participation de 500€/trimestre/startup

> Pour candidater, rendez-vous sur le site internet du Comptoir avant le 2 juillet !

 

Les partenaires du Comptoir 

les partenaires du comptoir

Dormez-vous sur vos deux oreilles ?

$
0
0

Un tiers des Français est atteint de troubles du sommeil (insomnie, apnée du sommeil, ronflements importants, somnolences, somnambulisme...). Maladies cardiovasculaires, obésité, diabète, cancer, accidents… Les conséquences peuvent être graves. Face à cet enjeu de santé publique, le GROUPE SOS ouvre des Centres du sommeil (CEREVES) dans ses hôpitaux : à l’Hôpital Le KEM depuis l’automne dernier, à Jean Jaurès en mars, à Château-Salins en avril, à Saint-Avold et au Creusot prochainement. À terme, il s’agira de la première plateforme CEREVES de France.

« Les pathologies du sommeil ne sont pas suffisamment connues du grand public. La somnolence par exemple, très répandue, est souvent négligée alors qu’elle est la cause de nombreux accidents de la route » Docteur Joseph Dib, neurologue à l’Hôpital gériatrique Le KEM.

centre du sommeil

La prise en charge que nous proposons

1. Une prise en charge en chambre individuelle est proposée au patient de 24 h à 48 h, suivant les pathologies suspectées. Son sommeil nocturne et ses siestes sont enregistrés.
2. Les différents paramètres du sommeil sont enregistrés dans un centre technique (activité cérébrale, musculaire, cardiaque).
3. Neurologue, cardiologue, psychiatre… L'équipe pluridisciplinaire analyse les données et détermine la pathologie du patient.
4. Suivant la pathologie, un traitement est proposé au patient, médicamenteux ou non, qu'il devra suivre chez lui. Un suivi de patient est assuré.

> En savoir plus sur GROUPE SOS Santé

> En savoir plus sur notre partenaire Serenity Medical Services

 

Plaidoyer : donner les mêmes chances à chaque enfant, adolescent et jeune majeur

$
0
0

Le vendredi 28 juin à Paris, Flavie Mekharchi, Porte-parole du Plaidoyer Protection de l’enfance du GROUPE SOS, a remis celui-ci à Adrien Taquet, Secrétaire d’Etat en charge de la Protection de l’Enfance. Ce plaidoyer affirme 4 propositions pour donner les mêmes chances à chaque enfant, adolescent et jeune majeur.

Pourquoi ce plaidoyer ?

remise plaidoyerAlors que nous célébrons les 30 ans de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), force est de constater que l’effectivité des droits qui y sont proclamés est insuffisante. Pour les enfants les plus vulnérables – enfants placés, porteurs de handicaps, mineurs non accompagnés notamment- la mise en œuvre concrète des droits reste particulièrement complexe. Les lois de 2007 et 2016 ont eu pour objet de réformer la Protection de l’enfance. Elles sont structurantes et exigeantes pour l’ensemble des acteurs. L’élaboration de la Loi de mars 2016 s’est déroulée dans un contexte de forte concertation en réunissant régulièrement les élus des départements, leurs services, les associations, les représentants des usagers. Les constats sont connus et partagés largement. A ce jour, la priorité nous semble donc être moins de légiférer à nouveau que de s’assurer de l’effectivité des dispositions légales actuelles.

Au regard de la complexité croissante du profil de certains jeunes, qui cumulent plusieurs types de difficultés, le décloisonnement institutionnel et notamment entre les champs de la santé, de la scolarité et de la Protection de l’enfance est indispensable. Enfin, des moyens financiers à hauteur des enjeux doivent être mobilisés : il ne s’agit pas de dépenses, mais bien d’un investissement dans l’avenir de notre pays. Cet investissement doit également concerner les professionnels qui s’impliquent au quotidien auprès des enfants et des familles. Le manque d’attractivité de notre secteur est manifeste. Cela affecte directement la qualité de l’accompagnement que nous pouvons proposer. Il est donc essentiel de reconsidérer les questions de reconnaissance professionnelle, de formation et de revalorisation salariale.

Les chantiers sont nombreux, mais nous sommes mobilisés au sein du GROUPE SOS pour offrir les mêmes chances à chaque enfant, adolescent et jeune adulte que nous accompagnons.

Nos propositions

protection de l enfance1. Proposer une offre de Services d’accueil de jour dans chaque département comme dispositif de prévention dès le plus jeune âge, et les ouvrir à toutes les familles, même hors dispositifs de Protection de l’enfance. Les Services d’accueil de jour, en offrant un accompagnement renforcé par rapport à l’Action éducative en milieu ouvert, permettent à la fois un suivi protégeant l’enfant et le maintien en milieu familial. En étant ouvert aux plus jeunes enfants et aux familles en amont d’une prise en charge au titre de la Protection de l’enfance, ce dispositif devient un outil efficace de prévention précoce.

2. Proposer des Services de médiation familiale dans chaque département, pour garantir la mise en œuvre d’actions de soutien à la parentalité et de maintien du lien notamment dans le cadre d’une mesure d’éloignement du domicile parental. Quand le maintien dans la famille n’est pas possible, le placement de l’enfant peut être mis en œuvre. Dans la majorité des cas, le projet vise à terme le retour de l’enfant dans sa famille. Or, 2 enfants sur 3 revenus dans leur famille se retrouvent à nouveau en Protection de l’enfance quelques temps plus tard. Il est donc particulièrement important d’agir sur les causes ayant conduit à l’éloignement de l’enfant via des mesures de soutien à la parentalité, afin de garantir un retour pérenne et stable dans la cellule familiale.

3. Créer dans chaque département des projets spécifiquement dédiés aux jeunes en situation de handicap et relevant de la Protection de l’enfance, co-construits par les départements et les Agences régionales de santé. Les jeunes porteurs d’un handicap et relevant de la Protection de l’enfance sont à la croisée des dispositifs institutionnels, et peinent à bénéficier d’un accompagnement adapté à leurs besoins en termes de soin comme de protection. Pour parvenir à construire des projets dédiés aux jeunes aux profils complexes, nous devons mettre en place au sein de chaque département un protocole interinstitutionnel, prévoir dans chaque Projet régional de santé un volet enfant qui dispose de moyens dédiés pour les jeunes pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance et aller vers la parution d’appels à projet conjoints.

4. Créer un Service de suite dans chaque département, accessible aux jeunes de 17 à 25 ans sortant de l’Aide sociale à l’enfance. Les jeunes majeurs sortant des dispositifs de l’ASE se voient offrir, sinon rien, des accompagnements courts et peu adaptés, fondés sur une injonction à l’autonomie trop rapide et ne tenant pas compte des besoins éducatifs passés 18 ans. Cela conduit bien souvent à l’échec de l’insertion dans le logement, l’emploi, la vie sociale, le soin, ainsi que l’oubli de l’équilibre psychique, du bien-être et de l’estime de soi. Le Service de suite proposé dans chaque département serait fondé sur un accompagnement global tenant compte de toutes ces dimensions et serait flexible et adapté à chacun.

> Découvrez le Plaidoyer Protection de l’enfance

Flavie Mekharchi, Porte-parole du Plaidoyer Protection de l’Enfance

Flavie Mekharchi arrive au sein du GROUPE SOS en 2006 en tant que juriste de droit social pour le secteur Jeunesse. Après avoir assuré la direction d’une association du Groupe agissant dans le champ de la Protection de l’enfance, elle devient Directrice Générale adjointe du secteur Jeunesse en 2016 puis assure à partir de 2018, une mission de Secrétariat Général du secteur. En janvier 2019, Flavie Mekharchi devient Membre du Directoire en charge des activités Jeunesse.

Flavie Mekharchi

groupe sos jeunesseGROUPE SOS Jeunesse

Accueil en crèche, éducation par le sport, parrainage de proximité, hébergement, accompagnement et orientation d’enfants et d’adolescents en difficulté ou en danger... GROUPE SOS Jeunesse intervient auprès de plus de 90 000 enfants et jeunes majeurs chaque année. Adaptant nos actions en fonction de chacun, nous veillons, dans la mesure du possible, à préserver les liens familiaux. Des tout-petits aux jeunes majeurs, nous agissons pour une réelle égalité des chances.

> En savoir plus

 

 

Le numérique au service de tous

$
0
0

Le GROUPE SOS entend répondre à l'un des défis majeurs de notre temps : faire du numérique une chance pour tous. Nous en sommes convaincus, le numérique peut constituer un vrai levier d'inclusion. Il permet par exemple de démultiplier l'impact et la qualité de l'accompagnement, auprès de nos bénéficiaires mais aussi des personnes qui interviennent auprès d'eux (bénévoles, salariés...). Focus sur deux exemples.

souffleurs dimagesSouffleurs d’Images, pour et avec les personnes aveugles et malvoyantes

Service proposé par le Centre Recherche Théâtre Handicap (CRTH), Souffleurs d’Images propose aux personnes aveugles et malvoyantes d’accéder, quand elles le souhaitent, à l’événement culturel de leur choix. Le service développe une médiation humaine et personnalisée. Un souffleur bénévole, lui-même étudiant en art ou artiste, décrit et souffle à l’oreille du spectateur aveugle ou malvoyant, les éléments qui lui sont invisibles le temps d’un spectacle ou d’une exposition. Le lieu partenaire offre quant à lui la place du souffleur.

Intuitif et interactif, le site Internet des Souffleurs d'Images a été lancé et conçu pour être 100% accessible aux publics aveugles et malvoyants. Le site respecte les critères niveau A du référentiel RGAA.

souffleurs dimages

De nombreuses fonctionnalités

Le site souffleurs.org est dédié aux pratiques culturelles des personnes aveugles et malvoyantes et leur permet de découvrir le fonctionnement du service, d’identifier les offres partenaires, de réserver un Souffleur d’Images. Mais également de retrouver les actualités, telles que des sorties de groupe, et, via une liste ou une cartographie, de consulter l’ensemble des lieux culturels partenaires de Souffleurs d’Images.
Ce nouveau site permet à chaque utilisateur, qu’il soit spectateur/visiteur aveugle ou malvoyant, bénévole souffleur ou représentant d’un lieu ou évènement culturel, de créer son compte et d'avoir ainsi accès à des fonctionnalités dédiées : demande de soufflage, mise en lien, récits et témoignages, inscription aux formations, page de présentation du lieu…

> Découvrir le site Internet

> En savoir plus sur le CRTH

Un campus numérique pour Parrains Par Mille

Parrains Par Mille a lancé Le C@mpus, la nouvelle plateforme de formation en ligne à destination des parrains et marraines bénévoles de l'association.

Pourquoi cette plateforme numérique ?

Depuis 2017, les parrains bénévoles de l’antenne d’Île-de-France sont formés au parrainage avant de débuter leur mission de bénévolat. Aborder les situations fréquemment vécues et anticiper les éventuelles difficultés rencontrées par les parrains dans les premiers temps du parrainage leur permet de mieux comprendre leur rôle et engagement. La formation leur fournit ainsi un encadrement et une aide, tout en leur laissant une totale liberté dans leur rôle de parrain.

campusSans remplacer les formations en présentiel, la nouvelle plateforme de formation en ligne de Parrains Par Mille permet désormais à l’ensemble des nouveaux parrains du réseau des 9 antennes en France d’accéder au même contenu de formation. C@mpus regroupe des vidéos présentant aux futurs parrains et marraines leur rôle et leur mission, l’environnement de leur filleul et les différents formats de parrainage. Les vidéos s'accompagnent de mises en situation et de pistes de réflexion pour permettre aux bénévoles d'appliquer de manière concrète les enseignements issus de la formation. Le contenu de la plateforme est enrichi de manière régulière avec des formations complémentaires sur la scolarité, les Mineurs non accompagnés (MNA) etc. Cette formation est désormais obligatoire pour les nouveaux parrains et marraines, qui devront la valider avant d’être mis en relation avec un filleul ou une filleule.

Les équipes et les partenaires se sont fortement mobilisés pour concevoir cette formation. Le contenu proposé a été réalisé grâce à l’expertise des équipes de Parrains Par Mille et d'experts (juriste, éducatrice spécialisée, enseignants…), et la plateforme a été conçue grâce au soutien de la Fondation Financière de l'Echiquier.

PPM

Bien-être, pédagogie, rétablissement : les pouvoirs de la nature

$
0
0

La préservation du capital naturel est une constante dans les activités du GROUPE SOS, comme en témoignent les objectifs Développement Durable pour 2020 et les actions de GROUPE SOS Transition écologique. La nature participe également à la qualité de notre accompagnement. Bien-être, convalescence, pédagogie… Découvrez quelques illustrations des bienfaits de la nature.

 

la nature au groupe sos

Des animaux et des hommes

Les moutons, éco-tondeuses bienveillantes

moutonsSituée dans le Val-de-Marne, la Maison d’accueil spécialisée (MAS) d’Ormesson accueille des personnes souffrant de handicap psychique, moteur ou somatique. Cet hiver, elle s’est lancée dans une démarche innovante : l’adoption de moutons. Ces animaux paissent et entretiennent ainsi la pelouse toute l'année. Ils remplacent la tonte mécanique et apportent une présence agréable aux résidents et à l’équipe de l’établissement. Pour les résidents, la présence d’animaux est un important facteur de réduction du stress et leur permet de communiquer plus facilement leurs émotions. Les premières brebis sont arrivées le 3 janvier, le reste du troupeau le 21 mars et un bélier géniteur le 8 avril. « Il est doux et affectueux » soulignent les résidents. Un agneau et trois brebis sont par ailleurs nés à la MAS. Toute l’équipe professionnelle et l’ensemble des résidents sont heureux de prendre soin d’eux au quotidien : caresses et biberons trois fois par jour !

Deux vaches à l’EHPAD les Pins

L’EHPAD Les Pins (Moselle) a accueilli de juin à novembre 2018 deux résidentes pas comme les autres. Natacha et Nana, deux vaches écossaises, ont pu paître dans le jardin de l’établissement. « Leur présence est une incitation à sortir pour nos résidents, dont une grande partie est issue du monde rural et a exercé le métier d’agriculteur. Par ailleurs, la présence d’animaux a un impact bénéfique sur le moral des résidents » a souligné Valérie, la gouvernante de l’établissement.

Favoriser la résilience du corps

centre medical la sourceUn cadre idyllique pour se soigner dans le calme et la sérénité

L'équipe du Centre médical La Source assure des soins médicaux, de rééducation et de réadaptation, de prévention et d'éducation thérapeutique. Situé à 20 km de Gap et à proximité du parc national des Écrins, l’établissement offre aux patients un cadre idyllique à 1 200 m d’altitude qui ravit tous les amoureux de la montagne et de la nature. L'environnement protégé, l'altitude, l'absence de pollution et le soleil des Alpes du Sud s’inscrivent parfaitement dans la qualité de la prise en charge de patients ayant parfois vécu des traumatismes corporels importants.

La nature, une rupture bénéfique pour les jeunes en difficulté

Une rupture pédagogique

cer lozereLe Centre éducatif renforcé (CER) Lozère accueille 8 garçons, de 13 à 18 ans, placés par décision judiciaire. Les jeunes et les équipes ont pris leurs quartiers dans les nouveaux locaux de l’établissement, inaugurés en décembre. La première étape, lorsqu’un jeune rejoint le CER, est un séjour de rupture d’une semaine dans les montagnes environnantes. Au programme : randonnées, VTT, canyoning l’été, ski l’hiver… L’objectif : faire de la rupture en milieu naturel une expérience bénéfique pour le jeune, lui permettant de mieux se connaître et de se dépasser. Ce séjour ouvre la voie à la deuxième phase de l’accompagnement : suivre le jeune au quotidien et rétablir la confiance en soi.

Apprendre la vie en collectivité

Les adolescents accompagnés par le CER de Guyane effectuent régulièrement des expéditions dans la forêt amazonienne, en présence de l’équipe éducative de l’établissement. Réalisation d’un campement, remontée d’un fleuve, randonnées… Ces excursions permettent aux jeunes de découvrir leurs capacités, de développer leurs goûts, d’expérimenter un mode de vie plus autonome, d’établir d’autres liens relationnels et d’apprendre le partage, la solidarité, la vie en communauté avec ses règles à respecter. Ce séjour de rupture est aussi l’occasion de proposer un bilan éducatif, scolaire et psychologique dans l’objectif d’élaborer un projet d’insertion socioprofessionnelle viable.

La nature, source d’éveil et de connaissances pour les enfants

adeppa

Sensibiliser les prochaines générations à la richesse de la nature

L’Association départementale d’éducation populaire et de plein air (ADEPPA) sensibilise les enfants au développement durable, grâce à une ferme, une mare et un jardin pédagogique construits sur ses 13 hectares de terrain. Elle organise des projets conciliant environnement et pédagogie : en 2017, par exemple, les élèves d’une classe de CE2 ont planté 165 arbres dans le domaine de l’ADEPPA.

 

 

Nos EHPAD ont du talent !

$
0
0

nos ehpad ont du talent groupe sos« Stop’Médoc » est un concours qui a été lancé fin 2018 dans les établissements de GROUPE SOS Seniors. Il vise à dénicher toutes les approches non médicamenteuses mises en œuvre par les équipes. Un excellent moyen de valoriser tout le travail des professionnels des EHPAD œuvrant pour le bien-être et le confort de nos seniors au quotidien.

Les thérapies non médicamenteuses sont un ensemble de techniques, d’approches environnementales et humaines qui permettent d’améliorer la qualité de vie des résidents et de limiter la prescription de médicaments. Elles sont complémentaires des soins quotidiens. 14 EHPAD du Groupe ont participé à « Stop’Médoc » en partageant leurs projets.

Par exemple, l’EHPAD Les Sources (Montbronn) a mis en place un projet autour de peintures représentant des métiers d'autrefois. L’objectif ? Apaiser les seniors qui peuvent contempler leurs réalisations. De son côté, l’EHPAD Les Erables (Yutz) a proposé un projet autour du shiatsu qui utilise le toucher pour ramener l’équilibre dans le corps. À l’EHPAD Les Pins (Remilly), les seniors ont pu participer à un repas avec les cuisiniers et les salariés. Un bon moyen de varier les habitudes, changer de cadre, écouter ses envies. Huiles essentielles, réflexologie plantaire, projets sensoriels… Les initiatives des EHPAD sont nombreuses et témoignent de toute la réflexion menée pour favoriser le bien-être des seniors.

> En savoir plus sur GROUPE SOS Seniors

 

 

Portrait de Paul Rey, Directeur immobilier d'Alterna

$
0
0

paul reyPourriez-vous revenir sur votre parcours professionnel avant d'intégrer le GROUPE SOS ?

J’ai une formation d’ingénieur en génie civil et urbanisme que j’ai suivie à Lyon et à Sheffield (Royaume-Uni). À la fin de mes études en 2009, j’ai rejoint l’OPAC de l’Isère, un bailleur social public, pour faire de la gestion de projets de construction et de réhabilitation. J’ai très vite conquis Paris (et Paris m’a conquis…) en rejoignant ELOGIE, un autre bailleur social, pour y piloter des projets plus ambitieux. J’ai ensuite intégré Poste Immo, opérateur immobilier du Groupe La Poste. Puis, en 2014, le GROUPE SOS m’a proposé de rejoindre les équipes d’Alterna, sa coopérative immobilière.

Pourriez-vous revenir sur votre parcours au sein du Groupe ?

J’ai rejoint Alterna en tant que Directeur de la maîtrise d’ouvrage et du patrimoine. J’étais en charge des projets immobiliers des associations et entreprises du Groupe, et du gros entretien des bâtiments dont elles sont propriétaires. Le 1er mars 2019, après 5 ans au sein du Groupe, j’ai été promu Directeur immobilier. En quoi consiste votre métier aujourd’hui ? J’accompagne le Groupe, avec les équipes métiers d’Alterna, dans le traitement de l’ensemble des problématiques immobilières qu’il rencontre. J’accompagne les Directions générales et le Directoire dans la définition de leurs stratégies immobilières, et je coordonne l’action d’Alterna pour la mise en oeuvre de ces stratégies dans le respect des consignes données et des règles du métier. En effet, le Groupe est aujourd’hui confronté à des enjeux immobiliers forts : les évolutions des modes de prise en charge de nos usagers doivent être accompagnées par de nouvelles façons de réfléchir l’hébergement. Notre patrimoine est parfois ancien, obsolète , énergivore et nécessite des remises à niveau conséquentes. Nous devons également maîtriser et limiter l’impact environnemental de nos chantiers et de nos bâtiments.

Quelles sont pour vous les valeurs les plus importantes dans votre métier ?

L’immobilier est souvent considéré comme un facteur d’exclusion et de creusement des inégalités. Au GROUPE SOS, l’immobilier est pratiqué dans une logique d’intérêt général. Il se révèle être un outil formidable au service de la qualité d’accueil des usagers et du développement. Autant que possible, nous restons propriétaires de nos murs, ce qui nous permet de pérenniser nos activités et d’en développer de nouvelles, d’offrir une prise en charge parfaitement adaptée à nos résidents, et de garder la maîtrise complète de nos coûts d’hébergement. Prouver que l’immobilier peut aussi être un facteur d’inclusion : c’est ce qui me motive chaque jour.

Auriez-vous un souvenir dans l’exercice de votre métier qui vous a particulièrement marqué ?

Je pilotais à l’époque des opérations de construction de logement social dans Paris intramuros. Nous attribuions, sous condition de ressources, des logements neufs avec des loyers défiant toute concurrence, à des personnes dans le besoin. Un des logements a été attribué à une famille, inscrite sur une liste d’attente depuis près de huit ans, qui vivait dans un logement insalubre. Pour nous remercier, la mère de famille, très émue nous, a apporté au bureau un caddie de supermarché rempli de centaines de baklavas et de cornes de gazelle qu’elle avait elle-même cuisinés, probablement plusieurs jours durant ! Cette anecdote fait sourire mais rappelle aussi que l’immobilier porte en lui, lorsque bien utilisé, la capacité à accompagner les parcours de vie des plus démunis.

> En savoir plus sur Alterna

 


GROUPE SOS Pulse, co-organisateur principal de Pact For Impact

$
0
0

Pact for Impact, une Alliance mondiale inédite autour de l’Économie Sociale et Solidaire et de l’Économie Inclusive, verra le jour les 10 et 11 juillet 2019, au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris. Porté par le Ministère de la Transition écologique et solidaire en partenariat avec le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, le premier Sommet Pact for Impact s’inscrit cette année dans le cadre de la Présidence française du G7. L'événement est placé sous le Haut Patronage de Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République.

L'événement

Pendant deux jours, ce sommet réunira plus de 400 participants venant de 40 pays autour de tables rondes et d’ateliers rassemblant Délégations d’Etats, Organisations internationales, acteurs de l’ESS, dans le but de construire un plaidoyer commun et des engagements concrets autour de l’Économie Sociale et Solidaire et de l’Économie Inclusive. Un projet d’Alliance mondiale, dont GROUPE SOS Pulse est co-organisateur principal, en étroite collaboration avec le Ministère de la Transition écologique et solidaire et le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Pact for Impact
 

Pact For Impact : changer l'économie pour changer le monde

pactforimpactAujourd’hui plus que jamais, nous avons à tracer une nouvelle voie qui concilie la performance économique et l’impact social et environnemental. Les entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire et de l’Économie Inclusive peuvent jouer un rôle majeur d’accélérateur dans cette transformation globale, en quête de solutions pour un monde meilleur. Sur tous les continents, de nombreuses voix et mouvements portent cette vision : c’est pourquoi le Ministère de la Transition écologique et solidaire, en partenariat avec le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, ont pris l’initiative de Pact for Impact, une Alliance mondiale ayant pour ambition de les rassembler sous une même bannière et d’en démultiplier la portée internationale.
 

 

GROUPE SOS Pulse, co-organisateur principal

GROUPE SOS PulseGROUPE SOS Pulse est l’entité du GROUPE SOS spécialisée dans l’accompagnement de l’entrepreneuriat à fort impact positif et durable et dans le soutien au développement d’innovations sociales et environnementales, en France et dans le monde. Présent sur 4 continents et fort de son réseau d’innovateurs et d’experts, GROUPE SOS Pulse s’engage aux côtés d’entrepreneurs sociaux, startups, entreprises et organisations publiques ou privées dans l’élaboration et le développement de projets à impact.

> En savoir plus sur GROUPE SOS Pulse

 

Un nouvel EHPAD normand

$
0
0

Le 1er juillet, l'Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) Les Jonquilles a rejoint le GROUPE SOS. Situé à Tourville-la-Rivière, en Seine-Maritime, cet établissement propose 70 places d'hébergement permanent.

Quelles perspectives pour cet EHPAD ?

les jonquillesEn reprenant la gestion de l’EHPAD, GROUPE SOS Seniors s’engage à poursuivre l’accompagnement des résidents actuellement présents, dans les conditions prévues par le contrat de séjour qu’ils ont signé.

La démarche de transfert de gestion va se structurer autour d’une phase de diagnostic RH et opérationnel, qui va permettre à GROUPE SOS Seniors de définir les enjeux prioritaires de l’établissement. Cette phase de diagnostic est réalisée entre les mois de juin et août 2019, afin de permettre une restitution à l’ensemble des parties prenantes à l'automne 2019.

En parallèle, depuis le mois de juin, les processus de reprise des données des différents systèmes d’information (Soin, Facturation, Compta, RH/Paie…) sont engagées afin de sécuriser le transfert de gestion. Des formations des équipes ont également démarré en juin pour l’utilisation des nouveaux logiciels de gestion. Un accompagnement opérationnel sera réalisé par notre équipe siège tout au long de l’année pour répondre aux difficultés des équipes et aux besoins de formation/tutorat. En rejoignant le GROUPE SOS, l’EHPAD se dote d’un pôle d'expertise métier complet (soins, animation, qualité, hygiène, diététique, achats et techniques) pour pérenniser et développer son projet d'établissement.

Initié par la Mutualité Française Normande SSAM, le projet de reconstruction de l’EHPAD est maintenu et sera réalisé par le bailleur social LOGEAL, avec une livraison à l’horizon 2022.

Le projet cible un EHPAD de 70 places en chambre individuelle, conformément à l’autorisation existante.

Le GROUPE SOS a également intégré sur la parcelle du projet 15 pavillons de type T3 dédié à des personnes âgées autonomes et soumis à conditions de ressources. Les occupants de ces logements pourront ainsi bénéficier des services de notre plateforme Seniors Connect, qui accompagne au quotidien les personnes âgées à domicile.

seniorsGROUPE SOS Seniors, l'innovation pour relever le défi du grand âge

GROUPE SOS Seniors gère 97 établissements et services, pour une capacité totale de plus de 5 000 places. Avec plus de 3 400 salariés, il construit et relève le défi du grand âge à travers ses 69 EHPAD proposant plus de 4 500 places, 4 résidences autonomie, 4 résidences services, 5 Services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), 8 activités de portage de repas, 2 associations d’habitat intergénérationnel et 4 services d’accompagnement des seniors à domicile Seniors Connect.

La performance de notre modèle économique nous a permis, en tant qu’entrepreneur social, d’innover dans nos structures au service des personnes âgées. Ainsi, « Silver Fourchette » redonne le goût du bien manger, « Seniors Connect » simplifie la vie des seniors à domicile et de leurs familles, « Mon EHPAD et Moi » valorise le travail quotidien de tous les accompagnants. Enfin, notre expertise nous a également permis de lancer en mai 2018 un plaidoyer Seniors afin de « Relever le défi du grand âge ».

> En savoir plus sur GROUPE SOS Seniors

> En savoir plus sur le Plaidoyer "Relevons le défi du grand âge" lancé en 2018

 

L'Association GROUPE SOS Jeunesse accueille sa nouvelle Présidente

$
0
0

Sophie Ferracci succède à Edouard Durand à la présidence de GROUPE SOS Jeunesse.

Edouard Durand présidait l’Association GROUPE SOS Jeunesse depuis 2014. Ses différents engagements professionnels et personnels ne lui permettant plus de consacrer suffisamment de temps à la présidence de GROUPE SOS Jeunesse, Edouard a souhaité mettre un terme à son mandat après cinq années de Présidence et 18 années aux côtés du GROUPE SOS en qualité d’Administrateur. Nous remercions Edouard pour son engagement.

sophie ferracciC’est Sophie Ferracci qui lui succède. Sophie Ferracci est avocate. Récemment elle a travaillé au sein du cabinet d’Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, au moment du lancement de la délégation pour la prévention et lutte contre la pauvreté des enfants pilotée par Olivier Noblecourt. Aujourd’hui, au sein de la Caisse des dépôts et consignations, elle coordonne l’action de la Banque des Territoires en matière de lutte contre la pauvreté (en lien notamment avec l’action du bailleur social CDC Habitat et de l’opérateur ADOMA qui héberge des publics fragiles). Elle suit les politiques de cohésion sociale et territoriale de la Banque des Territoires (French Impact, PIC 100% inclusion…). Sophie a été élue Présidente de l’association GROUPE SOS Jeunesse par les membres du conseil d’administration le 18 avril 2019. Nous lui souhaitons la bienvenue au sein de nos instances.

 

Rapport de Jean-Thibaut Couvreur : l'experience du musee en ligne

$
0
0

De janvier à juin 2019, GROUPE SOS Culture accueillait en résidence Jean-Thibaut Couvreur pour réaliser un travail de recherche sur la transformation numérique à l’œuvre dans le secteur culturel, en particulier dans les musées et les sites patrimoniaux.

GROUPE SOS Culture est aujourd’hui fier de présenter le fruit de l’étude de Jean-Thibaut Couvreur : L’expérience du musée en ligne – entre communication et médiation. Réalisée en partenariat avec Google Arts & Culture, et avec le soutien de l’agence d’ingénierie culturelle Le Troisième Pôle, le travail aborde la façon dont le numérique agit sur la performance des musées, notamment en matière de développement, de diversification et de fidélisation de leurs publics.

 couverture

                         

 

 

 

 

 

 

> Découvrez la synthèse de l'étude

> Consultez le rapport dans son intégralité

 

 

 

3 questions à Jean-Thibaut Couvreur

jt couvreurQuel a été votre angle de recherche pour travailler sur le vaste sujet de la mutation numérique de la culture ? 

"Cette proposition de départ était un peu déconcertante, tant le champ des possibles était immense ! L’opportunité de répondre à cet appel à projet s’est faite naturellement, car mes expériences précédentes se trouvaient à la croisée des musées, du numérique et des politiques publiques, ce qui constituait justement le champ d’investigation proposé. Mon angle de recherche représente en quelque sorte une synthèse de mon parcours, depuis la start-up au sein de laquelle j’ai débuté ma carrière, jusqu’à mon expérience au Ministère de la Culture. Mon objectif était que cette recherche puisse être directement utile aux professionnels des musées. Le choix de mon sujet reposait aussi sur l’idée de combler un manque dans les recherches existant sur ces sujets.

L’angle précis que j’ai choisi est celui des visiteurs de musées. J’avais déjà, par le passé, fait le choix de ce type de sujets (ndlr : un mémoire de maîtrise en histoire sociale et culturelle de la France contemporaine soutenu sur le thème des visiteurs du musée du Louvre au XIXe siècle).

Mon point de départ a été la question suivante : comment la vocation des musées, celle de conserver et de transmettre les œuvres d’art au plus grand nombre, rencontre-t-elle le numérique ? Comment les deux combinés peuvent-ils faire qu’un maximum de gens entrent en contact avec des œuvres d’art ?

J’ai fait le choix de me concentrer sur l’expérience en ligne, c’est-à-dire la rencontre entre des individus et des œuvres d’art, en dehors des musées. Je voulais comprendre comment le numérique peut permettre de lever les barrières à la rencontre avec l’œuvre d’art.

Ainsi, une donnée mise en lumière par ma recherche m’a particulièrement surpris. Parmi les gens qui ne vont pas au musée, 80% déclarent avoir déjà vu une œuvre d’art en ligne. Cela montre qu’il y a un usage existant du numérique en rapport avec l’art et que les gens qui ne vont pas au musée ne sont pas des gens qui ne s’intéressent pas à l’art, bien au contraire !".

Comment avez-vous procédé pour réaliser votre travail de recherche ?

"La première étape a été d’affiner mon sujet de recherche en approfondissant ma connaissance de la littérature existant sur le sujet. J’ai ensuite procédé à des rencontres avec des professionnels, afin de vérifier que le sujet que je présentais était véritablement en adéquation avec leurs besoins. Ces entretiens ont d’ailleurs irrigué mes 6 mois de résidence. J’ai ainsi rencontré environ cinquante professionnels, parmi lesquels des directeurs, des responsables des publics, des responsables de la communication ou encore des responsables du numérique.

verbatimEnsuite, j’ai conçu et lancé deux enquêtes avec l’aide précieuse de Charlotte, chargée d’études à l’agence d’ingénierie culturelle Le Troisième Pôle (une structure de GROUPE SOS Culture) afin de recueillir des données inédites. La première enquête interrogeait des visiteurs plus ou moins habitués des musées. La seconde, plus inhabituelle, sur les non-visiteurs, pour comprendre quels étaient les freins à leur rencontre avec les œuvres d’art et les musées qui les abritent.

Les analyses croisées de ces deux enquêtes m’ont permis de mettre en exergue certains enseignements. En effet, peu de travaux existent qui analysent à la fois les publics et les non-publics. Mon ambition était donc d’envisager ces deux ensembles comme une seule et même population, à laquelle les musées cherchent à s’adresser.

L’accompagnement à la fois des équipes du GROUPE SOS Culture et des équipes de Google a constitué un véritable atout pour ma résidence. Ce contexte singulier, tout comme le lieu de travail qui m’était mis à disposition à FAR (un établissement du GROUPE SOS) a fait émerger un terrain propice à la recherche et à une émulation intellectuelle que je n’aurais peut-être pas eu la chance de rencontrer dans un autre environnement".

Pouvez-vous nous partager une donnée saillante mise en lumière par votre recherche ? 

musee"Une donnée qui me paraît clé et porteuse d’espoir est que 14 millions de Français seraient potentiellement prêts à aller au musée si ces derniers abordaient des sujets proches de leurs centres d’intérêt. Ma recherche a été l’occasion de revenir sur des disparités fondamentales que le numérique ne peut, à lui seul, résoudre. Le véritable enjeu de la démocratisation culturelle dans le champ muséal est l’éducation plus que le numérique, même si ce dernier est un formidable catalyseur de la communication envers les visiteurs habitués et dont les outils me passionnent, à titre personnel, en raison des possibilités qu’il offre au secteur culturel.

Ce chiffre montre qu’il existe un véritable intérêt pour l’art, ce qui est le fondamental et réjouissant ! Reste à trouver comment renouveler l’offre muséale pour l’adapter aux goûts de tous. Il me semble nécessaire d’abandonner l’idée sur laquelle ont été bâtis les musées au sortir de la Révolution française : trop longtemps, le musée a été attaché à l’image de « temple des savoirs », d’institution sérieuse dédiée à l’instruction du peuple.

Au modèle ancien du musée éducatif, je pense qu’il faut substituer un nouveau modèle, celui du musée lieu de vie, convivial, décloisonné, accueillant aussi bien une culture érudite que populaire, pourquoi pas, même, le musée festif".

> Découvrez la synthèse de l'étude...

> ... Et le rapport dans son intégralité

 

Sonia Dos Reis Borges, Infirmière au FAM Maraîchers

$
0
0

sonia dos reies borgesPouvez-vous revenir sur votre parcours ?

Je suis originaire du Portugal. J’ai souhaité venir en France pour travailler comme infirmière et rejoindre mon conjoint. Après une première expérience au sein d’un Foyer médicalisé, travailler dans le domaine médico-social était pour moi une évidence. J’ai donc postulé auprès de différentes structures, et notamment auprès du Foyer d’accueil médicalisé (FAM) Maraîchers. La psychiatrie m’intéressait tout particulièrement. Le FAM Maraîchers correspondait à mes attentes. En février 2016, j’ai passé les entretiens de sélection et le lendemain du dernier entretien, j’ai reçu un appel : j’étais embauchée ! L’équipe de l’établissement m’a très bien accueillie et j'ai tout de suite pensé que j’avais fait le bon choix en rejoignant cette structure. J’ai terminé ma mission en septembre 2018 mais suis très vite revenue, en janvier 2019. Mon travail au Foyer était pour moi une référence et c’est là que je me voyais travailler. Je sens que j’ai ma place dans cet établissement et mon métier d’infirmière me plaît. Il me permet d’évoluer, tant sur le plan professionnel que personnel. Je suis sportive de haut niveau en athlétisme et en lancer de poids, auparavant au Portugal et aujourd’hui en France. Monsieur Lagrange, le Directeur de l’établissement, m’encourage à participer aux compétitions sportives et je peux ainsi aménager mon emploi du temps. Je lui en suis reconnaissante. Et les résidents sont très curieux de ma vie sportive, que je partage avec eux !

En quoi consiste votre métier au sein du FAM Maraîchers ?

En tant qu’infirmière, mon métier repose avant tout sur le relationnel. Je n’interviens pas pour procurer des soins médicaux en tant que tels. Les soins, c’est surtout l’aide que j’apporte au quotidien aux résidents. Cela crée des liens. Ce que j’aime dans mon travail, c’est que ce relationnel s’inscrit sur le long terme : on est en contact avec la personne, on apprend à la connaître, on découvre son histoire. Nos résidents avaient leur maison, leur vie, leurs habitudes. Petit à petit, on apprend à les connaître tels qu’ils sont au-delà des murs de l’établissement. Il y a 56 résidents au sein du FAM. L’objectif est d’accompagner les personnes pour qu’elles soient les plus autonomes possibles. Le premier volet de ma mission consiste à leur apporter de l’aide dans certains gestes du quotidien comme se laver, prendre ses repas, veiller globalement à ce qu’ils gardent une bonne hygiène de vie. Le deuxième volet est l’accompagnement psychique : les accompagner à leurs rendez-vous médicaux, participer à leur suivi médical et évaluer au quotidien leur état de santé. Enfin, la prévention à la santé constitue le troisième volet en étroite collaboration avec nos partenaires (les Centres médico-psychologiques partenaires, l’Hôpital Maison Blanche du CHU Paris notamment). Ici c’est chez eux : on adapte la structure pour qu’ils s’y sentent tous à l’aise. Ce n’est peut-être pas leur maison, mais nous faisons notre maximum pour que ça y ressemble. Pour qu’ils puissent s'y épanouir, s'y plaire. D’où les nombreuses initiatives culturelles et sportives que nous leur proposons. Ça leur fait du bien, ils s’évadent, se découvrent des talents aussi. Ils peuvent penser à autre chose qu’à leur handicap dans ces moments-là. Ces initiatives, on les retrouve d’ailleurs dans l’ensemble des établissements du pôle Handicap, dont les équipes sont mobilisées. C’est un très beau pôle.

Quelles sont pour vous les valeurs les plus importantes dans votre métier ?

Il faut de la bienveillance. Beaucoup de bienveillance. Le respect de la personne est évidemment essentiel aussi. On essaye de faire au mieux pour chacun et de leur apporter une aide précieuse. Beaucoup de ressources ont été mises en place au FAM (espace bien-être « snoezelen », balnéothérapie…). Ces équipements sont très importants car ils complètent l’accompagnement humain que nous leur proposons.

Avez-vous un souvenir dans l’exercice de votre métier qui vous a particulièrement marquée ?

Plus qu’un souvenir, j’ai en tête de nombreux moments de convivialité. La convivialité est au quotidien au FAM, c’est notre état d’esprit. On est un peu comme une famille. Lorsqu’un résident ou un salarié fête son anniversaire, tout le monde est présent. Nous célébrons tous ensemble les fêtes de fin d’année. Cette convivialité fait du bien aux résidents, aux équipes aussi. Elle est à la base du sens de notre travail.

> En savoir plus sur le FAM Maraîchers

 

 

Viewing all 717 articles
Browse latest View live